L'envers de l'étiquette

Portrait > Shäy, 37 ans designer sonore

Pour ce musicien au mélange d’origines gabonaise et bourguignonne, l’environnement c’est d’abord des souvenirs d’enfance. Le lait frais acheté chez la fermière ou les produits locaux choisis sur la marché, des habitudes qui lui ont donné le goût du naturel et appris le plaisir de manger les choses au « tombé de l’arbre ». A 20 ans il découvre le salon Marjolaine et devient accro de ce rendez-vous des inventeurs du bio. Il apprécie l’esprit novateur guidant ces rencontres et sa logique opposée à l’individualisme grandissant de notre société.
Ce n’est donc pas par hasard si sa boîte s’appelle « Organic Djus ». A travers la musique, il cherche à développer la notion de partage, et réinvestit le pécule durement gagné pour faire connaître des artistes en adéquation avec ses valeurs. Car pour ce philanthrope il est grand temps de mieux partager à la fois les richesses, le savoir et la culture.

Son objet fétiche écolo ?  Ma veste Ideo en fibres recyclées. Je l’apprécie tellement que j’ai pris la version enfant pour ma fille. Et mon chargeur solaire Solio.

L’objet écolo qu’il aimerait voir inventé : Le concert écolo…

L’objet écolo où non là c’est pas possible: la Smart, au début elle était présentée comme une voiture écolo ! Non ?!!

Portrait > Laure, 25 ans, coordinatrice de l’AME (acteurs de la mode éthique)

La mode éthique, Laure y est tombée dedans très tôt et depuis, les effets sur elle sont permanents. C’est en rentrant du Canada où elle commençait à se demander comment faire de la mode autrement qu’elle découvre l’offre en mode éthique des marques françaises. Plutôt que créer une enième marque, elle se dit que son envie de faire bouger les choses serait plus profitable si elle la concentrait à élaborer des projets fédérateurs pour elles. Elle devient alors  coordinatrice de l’association AME (acteurs de la mode éthique) et travaille à la mise en commun de projets pour une dizaine de marques de mode éthique. Des événements Fairydays à la recherche de matières bio, Laure contribuent à faire connaître les membres de l’association et la mode éthique en général.
Véritable ambassadrice du style éthique, elle développe également ces valeurs au quotidien. Son objet fétiche écolo ? Sa bouteille d’eau en alu qui la suit dans toutes ses expéditions urbaines.

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Son objet fétiche écolo ?  Sa bouteille d’eau réutilisable

L’objet écolo qu’elle aimerait voir inventé : un robot ménager ! En matériaux recyclés avec énergie solaire bien sûr

L’objet écolo où non là c’est pas possible: les serviettes hygiéniques lavables. Trop jusqueboutiste !

Portrait > Lia, 22 ans, étudiante en commerce équitable

Fille d’une maman éducatrice, c’est avec beaucoup de fierté que Lia indique que  « Aider l’autre » a toujours été dans les principes fondateurs de son éducation. C’est au lycée, où elle suit une terminal ES, qu’a lieu le premier déclic. Elle découvre, avec le commerce équitable, une autre manière de faire du commerce en plaçant l’humain au centre des échanges.  Ses voyages et notamment l’Inde seront l’élément déclencheur. « On prend des choses en pleine figure, ça choque et ça fait réfléchir ». Elle choisit ainsi de plonger dedans et s’inscrit à la première formation axée sur le commerce équitable au Lycée St Felix à Nantes. Ce qu’elle veut faire plus tard ? Travailler dans une petite structure et contribuer à un commerce différent. Au quotidien elle essaie, à la mesure de son porte-monnaie, de « faire des efforts ».

Son objet fétiche écolo ?  la tablette de chocolat noir au quinoa de Alter eco.

L’objet écolo qu’elle aimerait voir inventé : la voiture !

L’objet écolo où non là c’est pas possible : la viande. Je fais des efforts mais bon j’adore le poulet !

 

Portrait Ideo > Sébastien accro au (pain) bio

Sébastien porte le modèle Samuel réversible Kiwi

Sébastien, 39 ans, fondateur du Marchécitoyen.net

Adepte des premiers jours d’internet , Sébastien a démarré sa vie professionnelle en 1997 au service du développement économique de la Mairie de Montreuil. Il accompagnait alors les petites entreprises dans leur formation au web. Il constate ainsi que nombre d’entre elles travaillent dans le développement durable et auraient besoin d’aide pour mieux se faire connaître.
Après un passage par un portail web dédié au « durable » en 2000 et une agence de communication en SCOP, Sébastien crée en 2005, avec ses deux acolytes Thomas et Mathias, le site LeMarcheCitoyen.net. Objectif : référencer les entreprises engagées par région et par thématique. « A l’époque on dénonçait le comportement des entreprises du CAC40 sans pour autant mettre en avant les initiatives plus engagées ».
En 2008 toutes les régions sont concernées par l’annuaire et depuis 2010, le Marché Citoyen  a ajouté de nouvelles cordes à son arc : conseil en consommation responsable, développement de partenariats média et proposition de campagnes de communication responsable sur internet. Il connecte ainsi intelligemment les différents acteurs du développement durable et sensibilise le grand public au travers d’actions de communication web. Car cet accro du web durable n’en finit pas de fourmiller d’idées !

Son objet fétiche écolo ?  ma moulibox qui me permet de faire du compost dans la cuisine !

L’objet écolo qu’il aimerait voir inventé : Le pain hamburger bio

L’objet écolo où non là c’est pas possible: le tofu. J’aime la viande même si j’essaie d’en manger peu et surtout bio.

Portrait > engagé pour demain

Après l'arrivée de la rubrique "rencontre", voici le lancement d'une nouvelle rubrique "portrait" sur le blog. Nous vous y présenterons des personnes croisées au grès des évenements et projets Ideo. Elles ont accepté, au détour d'une photo, de nous en dire plus sur la naissance de leurs engagements et leurs projets pour le futur.

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Magali a adapté le modèle "Melissa" à son style

 

Magali, 27 ans Designer textile

Pas d’élément déclencheur, de déclic ou de catalyseur, pour cette jeune franco vietnamienne. Sa prise de conscience écologique s’est faite, à l’image de sa personnalité, tout en douceur. « Je me souviens qu’à 13 ans je triais mes déchets, je prêtais une attention particulière aux gestes citoyens. Ensuite c’est devenu comme une évidence ». A travers son travail Magali s’intéresse tout particulièrement aux fibres écologiques, à la récup, au détournement d’objets pour créer en limitant l’impact de la matière. Ce qu’elle aime dans la mode éthique c’est le contact avec les artisans, retrouver une véritable « dimension humaine », retourner à l’essence du vêtement. « Cette collaboration redonne du sens dans ce que l’on fait et ce que l’on porte. »

Mon objet fétiche écolo : mon pyjama en coton bio. Je ne sais pas pourquoi mais ça m’apaise qu’il soit en coton bio
L’objet écolo qui n’existe pas encore et que tu souhaiterais voir inventé : une alternative au nucléaire

L’objet écolo, où non là ça va pas être possible : les noix de lavage. Ca ne marche pas du tout !