L'envers de l'étiquette

Allier l'utile ...et l'utile

Partant du principe que nous sommes nombreux à utiliser un moteur de recherche (pour 80% Google) en page d'accueil de notre navigateur internet, ce projet propose en plus d'allier ce côté utile avec un autre plus écologique. En mettant le site http://www.googecolo.com/ en préférence de votre page d'accueil vous avez tous les jours un conseil différent pour préserver notre belle planète, tout en disposant du célèbre moteur de recherche.

Un bel exemple de rencontre de la technologie avec  l'environnement....

Consommez votre énérgie autrement

De passage chez notre imprimeur et néanmoins voisin j'ai fait la connaissance de Eve d'Enercoop. Egalement voisine d'Ideo (quel vivier dans le 20 ième !), elle est passée un peu plus tard dans l'après-midi nous laisser quelques plaquettes et nous en dire un peu plus sur ce fournisseur d'électricité d'un genre nouveau.

On parle souvent des bonnes conduites à avoir en matière d'énergie pour éviter le gaspillage (pas de télé en veille, des douches plutôt que des bains etc.). Mais il existe également une façon de s'approvisionner différemment en électricité et de participer au développement des énergies renouvelables.

En souscrivant un contrat d'électricité Enercoop (uniquement pour les sociétés, associations, professions libérales pour l'instant, les particuliers devront attendre 2007) on a en fait la garantie d'acheter en amont de l'énergie renouvelable. Pas de changement niveau installation (on garde le même compteur) mais une garantie en revanche d'être sûre qu'en consommant 6 KW d'électricité on permet en amont à Enercoop d'acheter 6KW d'énergie verte (énergie éolienne, biogaz, hydroélectricité et énergie solaire). Une façon de contribuer au développement des énergies renouvelables, secteur dans lequel on ne puisse pas dire que la France soit particulièrement en avance : 400 MW de puissance éolienne installée en France contre 17 000 en Allemagne, 20 MW de panneaux photovoltaïques en France contre 800 en Allemagne toujours...

On peut déjà passer à l'action en remplissant un bulletin d'intention de consommation en attendant l'ouverture des premiers contrats. (chose faite côté Ideo depuis hier après-midi !).

Et pour ceux qui souhaitent en savoir plus : http://www.enercoop.fr

Pour ou contre le papier recyclé

Voilà plusieurs fois que je discute avec des imprimeurs qui me tiennent à peu près tous le même discours sur le papier recyclé :  "Ca utilise autant d'eau", "il faut enlever l'encre et donc ça pollue tout autant" et puis de "toute façon ça n'intéresse personne"...Comment ? !!! Le papier recyclé ne ferait pas plus de bien à l'environnement que le papier traditionnel ?

Alors je prends ma plus belle plume pour rappeler aux sceptiques quelques chiffres qui devraient permettre de trancher plus facilement sur cette question épineuse.

Moins d'arbres : Il faut entre 1,5 et 3 tonnes de bois, suivant le procédé (mécanique ou chimique), pour fabriquer 1 tonne de papier ou de carton.
S'il est bien trié une tonne de papier recyclé donne jusqu'à 900 kg de papier ou de carton. Quasiment le même rendement sans couper d'arbre...

Et l'eau dans tout ça ? Car la fabrication comme le recyclage du papier nécessite de l'eau. Et bien le papier recyclé consomme moins d'eau (entre 2 et 400 fois moins) que dans le cas de fabrication de papier où il faut beaucoup d'eau pour extraire la pulpe des arbres qui permet de fabriquer la pâte à papier. Une économie plus que nécessaire.

Produits chimiques : le chlore est utilisé pour blanchir le papier nouveau comme le recyclé. Un point partout. Le papier recylé est nettoyé et désencrer à base de solutions savonneuses en revanche.

Enfin il faut 3 à 12 mois pour qu'un journal se dégrade alors qu'on peut recycler jusqu'à 10 fois du papier.

Et côté rendu ? Et bien certain diront que le rendu est bof. Pas sûr. D'abord pas besoin d'un beau rendu pour imprimer un compte-rendu ou une facture. Pour les documents de communication il faut anticiper bien sûr pour foncer un peu plus les couleurs, régler les contrastes. Il y a encore des limites sur la fiabilité des couleurs, ce qui peut notamment être handicapant pour un catalogue produit mais pour le reste...Ce qui manque le plus actuellement c'est le choix de papier. En dehors du Cyclus (papier de base) pas beaucoup d'alternatives en papier de création avec des effets de matière ...C'est peut-être ça finalement qui en décourage certain. En tout cas la note écologique est plutôt bonne et j'espère que les papetiers font toujours marcher leur imagination pour nous apporter plein de bonnes innovations dans ce domaine.

Pour aller plus loin, Ekwo consacre tout un dossier à ce sujet sur son site web : http://www.ekwo.org/papier.php3. A lire...

C'est mercredi, c'est panier bio!

Et oui, en tant que petite nouvelle d'Ideo j'ai adhéré il y a un mois au panier bio du Val de Loire (www.lespaniersduvaldeloire.fr) dont ideo est centre de dépôt. Depuis, tous les mercredi, je piaffe d'impatience à l'idée de découvrir ce qui m'attend de bon dans ce panier. Une joie que je souhaitais faire partager. En effet, après avoir bataillé et argumenté longuement à la maison pour venter les mérites des fruits et légumes frais (et d'un) et bio (et de deux) à mon homme, j'ai enfin pu tester la formule...magique. Et oui cet acariâtre des légumes verts s'est tout simplement pris d'amour pour le panier bio. Découverte du radis noir, recherche de multiples recettes pour cuisiner carotte et pomme de terre et même création de ses propres recettes pas plus tard que cette semaine avec les blettes . Il ne me reste donc, pour ma part, qu'à ramener le panier à la maison, attendre et savourer les bons petits plats qui font du bien à mon corps et à mon teint. Y a pas à dire : le bio c'est beau !

la fin des pesticides maison ?

Lundi, de passage chez Rendez-vous RP, notre agence de RP Stéphanie, la créatrice de l'agence me parle d'une émission de Jean-Pierre Coffe entendue quelques jours plutôt. Un des chroniqueurs fait allusion à une nouvelle loi qui punirait quiconque donnerait la recette de décoctions "maison" pour lutter contre les petites bêtes venant grignoter dans nos potagers. Un peu gros non ? Je suis dubitative mais écoute la dite émission (http://www.radiofrance.fr/chaines/france-inter01/emissions/coffe/) histoire de vérifier et effectivement le journaliste fait référence à une émission ayant eu lieu quelques heures plutôt. Je cite : "le fait de donner des infos sur des produits phytosanitaires autres que ceux répertoriés et autorisés par le ministère de l'agriculture, c'est à dire des préparations industrielles patentées est passible de 2 ans de prison et de 75 00O euros d'amende". Entrée en vigueur le 1er juillet 2006. C'est tellement gros que je n'arrive toujours pas à y croire et je mène mon enquête. Si quiconque a plus d'infos c'est avec grand plaisir. En attendant échangez vite vos recettes maison avant qu'il ne soit trop tard !

Panaisland

Rhââââ!!!
Encore un panais dans le panier bio de cette semaine !!
Le panais, à l'instar de la betterave et du choux rave, est mon ennemi personnel. Il ressemble vaguement à Cthulu avec ses petites tentacules, et a à peu près le même goût (à mon avis). Je dois en avoir une demi douzaine qui moisissent lentement dans mon frigo.
Au bureau personne n'aime le panais comme par hasard...
Alors s'il vous plaît, si vous avez des recettes testées et approuvées avec un panais, de son petit nom céleri rave, je suis preneuse !

Attention Danger

Voici quelques extraits d'un article intéressant sur l'Aspartame, les sucrettes et les produits light!
pour mieux comprendre ce qui se cache derrière ces produits....
L'aspartame, découvert en 1965 et commercialisé dans les années 80, est une poudre blanche dont le pouvoir sucrant est 200 fois supérieur à celui du sucre. On le trouve dans les produits lights ou sans sucre, les sucrettes (!), yaourts, petits déjeuner instantanés, chewing gums sans sucre, certains dentifrices, certains petits pots (!) et même dans certains médicaments.
Stable à l'état sec, l'Aspartame se dégrade à 30° en plusieurs produits connus pour être dangereux pour la santé (= acide aspartique, phénylalanine, méthanol (= alcool de bois)). En fait, les transformations chimiques dues à la chaleur peuvent donner à ces produits la capacité de détruire les neurones du cerveau, tuer des cellules nerveuses et créer des trous dans le cerveau. En bref, ils excitent ou stimulent la mort des cellules nerveuses!
Des taux excessifs dans le cerveau peuvent conduire à la dépression (par diminution de sécrétion de sérotonine). Une seule prise d'Asparthame élève le niveau de phénylalanine.
Le Méthanol est connu pour être un poison mortel. Les symptômes d'un empoisonnement au méthanol sont: maux de tête, bourdonnements d'oreille, dérangements gastro intestinaux, faiblesse, vertige, trous de mémoire, problèmes de vue...
Le formaldéhyde altère la rétine, nuit à la reproduction de l'ADN et cause des malformations prénatales.
C'est en toute connaissance de cause que la FDA (organisme de certification et de contrôle des aliments et médicaments aux Etats Unis) approuve en 1993 l'aspartame dans un certain nombre de produits alimentaires amenés à être chauffés à 30°C.
Aux Etats Unis, entre 1983 et 1987, une augmentation de 6% chez les hommes et de 11% chez les femmes de tumeurs au cerveau coïncide avec la légalisation de l'aspartame. Y a t il un lien????
COMMENT RECONNAITRE LES PRODUITS COMPRENANT DE L'ASPARTAME:
- soit l'Aspartame est écrit clairement,
- soit son nom de code: E 951
- soit la mention "contient de la phénylalanine"
POURQUOI CE MANQUE D'INFORMATION?
Parce qu'il est rare de faire le rapprochement entre les symptômes et la prise d'aspartame, donc il y  a peu de plaintes,
Parce que les Agences gouvernementales (FDA) sont complètement manipulées par les industries chimiques et les laboratoires pharmaceutiques (qui produisent des études scientifiques incorrectes et frauduleuses pour pouvoir mettre leurs produits en vente), de nombreux tests ont été falsifiés et les dangers dissimulés, que des tumeurs furent enlevées aux animaux (!) et que des animaux morts furent ressuscités dans les laboratoires,...
Parce qu'environ 250 millions de personnes dans le monde consomment quotidiennement de l'aspartame
Parce que son coût est 2 fois moins élevé que celui du sucre, cet édulcorant rapporte aux industriels mondiaux plus d'un milliard de dollars par an.

Etagère de transition

Je ne sais plus qui nous avait parlé (à nous les filles d'Ideo) de l'étagère de transition.
Ca consiste à mettre sur un coin d'étagère tous les machins qu'on a chez soi et qu'on n'aime pas/plus ou dont on ne sait pas quoi faire.  Notamment les cadeaux ! Par exemple, le bouquin en double, le pull qui ne nous va pas, le gadget rigolo pendant 5 mn mais plus du tout les 3 années suivantes, les DVD qu'on n'a pas envie de revoir, etc...
Souvent, on n'ose pas jeter le machin ("quoi ! le cadeau de tante Gigi à la poubelle ?!"). L'étagère de transition permet, justement, de faire une transition en douceur: on le pose là, on le regarde, on voit si on l'utilise ou pas, et, quand on a des copains qui passent à la maison, on leur propose de se servir sur les rayonnages. Car le déchet d'une personne peut être le trésor d'une autre :  ). Ecologie, économie, voire décroissance donc.
On peut aussi passer un cap et carrément utiliser des éléments en transition comme cadeaux. J'ai testé, ça se passe très bien, jusqu'au moment où j'ai tenté d'expliquer que ça venait de mon étagère de transition et que c'était donc décroissant et écolo: là, le message a malheureusement été perçu de travers !! Faut dire que c'était le DVD de Robocop, OK...

Face au rayon poissonnerie

Peut-on encore rester serein face au rayon poissonnerie lorsqu'on est alter-écolo-éthique ?
L'autre fois je faisais mes courses au Monop' (comme souvent, je l'avoue, je ne vais pas à la Biocoop tous les jours et Monoprix a quand même un super assortiment bio).
Alors que j'arpente les rayons à la recherche des croquettes pour chaton, une soudaine envie de poisson me prend ! Je me retrouve alors devant le rayon poissons, très bien achalandé par ailleurs. C'est alors que je réalise l'impasse dans laquelle je me suis fourvoyée. Me voici en train d'hésiter:
Saumon ? Impossible, il est soit d'élevage et nourri à la farine de poisson (il faut genre 100kg de poissons pour faire un kg de saumon, ça dépeuple les océans), soit de pêche et je vois d'ici les dauphins prisonniers des filets dérivants.
Cabillaud? Résonnent dans mes oreilles les prophéties d'Elisabeth Laville "Plus de cabillaud d'ici 5 ans, les réserves sont décimées..."
Thon? Son état mondial est proche de son copain le cabillaud.
Fruits de mer? Là c'est plus prosaïque: je n'aime pas ça !
Je me dis qu'à la limite la perche du Nil (en promo ce jour là) n'est peut être pas un si mauvais choix: après tout, la catastrophe écologique a DEJA eu lieu dans ce cas. Mais je n'arrive pas à m'y résoudre.
Rhâaaa !!!! C'est pénible d'être écolo des fois !!!
Finalement après consultation de mon conseiller Fabien-fin du monde, j'opterais la prochaine fois pour des sardines... en conserve.

Courge !

Depuis maintenant plus d'un an, je suis abonnée à un panier de légumes bio, les Paniers du Val de Loire. On est d'ailleurs 3 abonnées au bureau (pour l'instant !! On ne désespère pas de convaincre les autres. Si elles veulent avoir leur augmentation...).
C'est très sympa et j'apprécie vraiment les produits, le seul souci c'est qu'on a souvent des légumes pour lesquels on a peu de recettes.
C'est pourquoi, chers amis, je vous sollicite: si vous avez des recettes avec des courges (butternut, patidou, potimarron, spaghetti et tutti quanti), qui ne sont ni des purées ni des soupes, je vous serais infiniment gré de les partager !
La semaine prochaine, une nouvelle question: Que faire des topinambours ???
Bon appétit,
Rachel